Orson

Publié le par Nico




Je dois avouer que j'ai un peu tardé à acheter ce disque vu le battage médiatique qu'il a suscité. J'avais peur de découvrir un disque formaté à la pop édulcorée.

Finalement quelle surprise, c'est le meillleur album que j'ai entendu cette année. C'est un son qui se situe entre les Stones et ELO et qui fait même penser aux Wings à leur apogée, mais qui sonne évidemment de manière bien plus actuelle.

Orson, le groupe, nous vient de Hollywood, Californie.

Il joue une musique que son chanteur Jason Pebworth qualifie en toute simplicité de “power-pop à deux guitares”.

La première chanson livrée par Orson au public, “No Tomorrow,” fut le single de la semaine de iTunes le plus téléchargé de toute l’histoire de Apple.

C'est vrai que le single entre dans la tête pour ne plus en ressortir. On l'écoute 1 fois, 2 fois, 3 fois ...
Le riff de guitare est imparable, et c'est finalement ce qu'on demande à du bon pop rock. 

Orson s’est formé en 2000 autour du noyau constitué de Jason Pebworth et du guitariste George Astasio. Le groupe doit son nom à la légende Hollywoodienne Orson Welles vu l’admiration que le groupe voue à son oeuvre.

Jason Pebworth n’est pas un chanteur rock très conventionnel. Avant de monter Orson, il a fait de la scène pendant plusieurs années dans diverses compagnies de théâtre. N’ayant jamais appris à jouer de la guitare, même s’il le regrette souvent, car, bien sûr, “c’est plus authentiquement rock and roll,” il compose ses chansons au piano. Ses influences sont un mélange de… eh bien d’à peu près tout et n’importe quoi. “J’adore les airs de Broadway, declare-t-il, et j’adore Black Sabbath.” Ayant grandi au Texas, Jason a “absorbé” le soft rock – Hall & Oates, The Doobie Brothers, Steely Dan – en plus de la soul de Memphis et de Philly. Le premier album acheté par Jason a été ‘The Game’ de Queen. (“Cet album a littéralement sidéré le blondinet que j’étais! dit-il en rigolant. Ils jouaient avec le post-punk et le disco et leur son était fabuleux.”). Pendant ses années à l’université, Nirvana lui a donné envie de monter son propre groupe. Suivirent une réelle fascination pour ‘Grace’ de Jeff Buckley et ‘OK Computer’ de Radiohead. Et aujourd’hui ? “Le groupe est branché à fond Led Zeppelin, Flaming Lips, Beck, Bjork. Je suis un grand fan de ELO… En gros, avoue Jason, j’ai piqué des idées à tout être humain ayant écrit une chanson!”

On sent effectivement dans l'album énormément d'influences, mais le son reste du Orson, et non une mauvaise copie.

L'album est très bien mixé, avec plein de petits effets que l'on découvre au fur et à mesure des écoutes.

Mes chansons préférées de l'album :

"No tomorrow" bien-sûr, qui comme "Take me out" de Franz Ferdinand deviendra un classique.

La chanson a un riff incomparable..., son seul défaut : elle est trop courte.

"Hapiness" démarre comme une chanson de Marvin Gaye, puis un riff à la keith Richards prend le relai jusqu'à un refrain très Beatles. Indéfinissablement bon.

"Downtown": Cette chanson aurait pu être tirée de l'album "Venus and Mars" des Wings. Mélodiquement c'est la plus belle de l'album. Décidément Paul McCartney a influencé des générations entières.

"So ahead of me" : Très belle rythmique de départ qui fait penser à du Billy Joel, la mélodie est aussi au rendez-vous.

"Save the world" : Morceau très sympa à  l'introduction  très Beach Boys qui dévie encore vers du Billy Joel teinté de McCartney.

L' album sonne très nouvelle scène anglaise pour un album des U.S..

De toutes façon tout l'album est bon, il est à écouter d'un seul trait.
Seulement 10 chansons, c'est trop court !

Publié dans actu musicale

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