Led Zeppelin

Publié le par Nicolas



Quel groupe, quel choc lors de la première écoute!

Commençons par le début : Led Zep s'est formé sur les ruines des Yardbirds en 68. Jimmy page est le guitariste de ce groupe finissant quand il décide de former les New Yardbirds avec Robert Plant (chant), John Bonham (drums) et John Paul Jones (Basse et claviers). Sachez que Jimmy page fut le troisième guitariste des Yardbirds, il a succédé à Eric Clapton et Jeff Beck, impressionnant non ?


Les 4 membres décident vite de se renommer Led Zeppelin et enregistrent en 69 Led Zeppelin I : Premier album, première merveille qui marque la naissance d'un rock puissant doré sur tranche. Tout y est déjà : Du rock qui sonne fort en ligne directe du blues. L'album s'écoute en entier, seul your Time Is Gonna Come n'a rien à faire là. Ecoutez Communication breakdown et Dazed and Confused et vous ressentirez la puissance du groupe.


Fin 69 sort Led Zeppelin II, même style, même bonheur que le précédent. Whole lotta love et son riff reconnaissable entre tous est sur l'album. On peut retenir aussi les magnifiques Heartbreaker, Ramble on, Moby dick et Surtout Bring it on Home.

1970, Led Zeppelin III . Là, on a affaire à un album beaucoup plus blues et pour certains fans, c'est le meilleur. Après dix ans d'écoute, je crois que je suis d'accord avec eux, car il est très dépouillé, il n'a pas vieilli et il est bourré de perles : Celebration day (préferer quand même la version live), Since I've been loving you (Page est magistral à la guitare), out on the tiles, Gallows pole Bron-y-aur stomp.
C'est un classique.

1971, devinez le titre ?

Led Zeppelin IV : Le Zeppelin s'envole littéralement vers les cieux. C'est un album assez mystique, c'est d'ailleurs pour ça qu'il est si profond.
Premier titre : Black Dog, rythme cassé, entêtant, du bon du très bon.
Rock and Roll enchaîne avec un bonham très inspiré.
Mais c'est surtout pour le grand public l'album de Stairway to Heaven, merveilleux titre avec un final Page/Plant éblouissant.
Le morceau final When the Levee Breaks est peut être mon préféré de l'album car Jimmy Page y place une mélodie de refrain fa-bu-leu-se.

1973, Led Zeppelin V ? et non c'est Houses of The Holy.
Toujours un superbe album, le style est différent du précédent mais c'est toujours aussi géant. The Song Remains The Same est un morceau où l'on sent plus que jamais que le trio guitare, basse, drums ne fait qu'un.
Il y a même un reggae : D'yer Maker.
Over The Hill and Far Away est un morceau très riche et en tout point parfait, il met en exergue le relief innimitable que Led Zep peut apporter à sa musique.
No Quarter est le titre que vous vous passerez pendant des années pour vous détendre, les claviers de John Paul Jones sont Hallucinants.
Toujours un Must.

1975, le double album Physical Graffiti arrive dans les bacs. C'est l'album de la maturité. Page, bonham et Jones sont fusionnels dans cet album, Plant ajoute son timbre si particulier pour nous conduire vers le son parfait.
C'est en fait un LP qui représente tous les style du Zeppelin depuis 5 ans.
Mais attention, c'est un album de référence et impeccablement produit où John Paul Jones et ses claviers s'installent beaucoup plus. Outre Kashmir qui est le morceau le plus connu du premier disque, In My Time Of Dying est un titre de plus de 11 minutes où le groupe porte le "Hard Blues" vers des sommets. Une partie du second disque est très proche de Led Zeppelin III. D'autre part, Plant est assez influencé par Neil Young avec Down By The Seaside.
Un disque aux multiples influences et très riche musicalement.

1976, Led Zep revient avec Presence. L'année précédente Robert Plant a été victime d'un très grave accident de voiture. La rééducation fut longue, mais le groupe nous offre un très bel opus, riche De titres comme Achille's Last Stand où les quatre artistes se lancent dans une course effrénée via le tempo sans concession d'un bonham sans limites. Nobody Fault But Mine est de la même trempe. Les autres titres sont un peu en dessous, mais c'est toujours du bon Led.
La même année sort un live qui est la bande originale du film : The Song Remains The Same. Si le film montrant le groupe en famille et sur scène est à oublier, le disque est très important car c'est le premier live officiel du groupe. Malheureusement il ne contient pas de titres postérieurs à 73; néanmoins il est magnifique surtout par le morceau Celebration Day qui est transcendé par Page, et Dazed & Confused qui dure 26 minutes au lieu de 6 !

In Throught the Out Door (79) marque la fin de 3 ans d'absence de Led Zep en Studio. Plant a perdu son fils, et dans l'album on ressent toute cette douleur particulièrement dans le titre All My Love. Cet album scelle aussi la prise de pouvoir de Jones dans la composition et les orchestrations. Les synthétiseurs sont très présents. Le son est moins rock, mais ce n'est pas nécessaire au Zeppelin pour exister. Les deux morceaux qui ressortent sont les plus marqués par Jones : Carouselambra et South Bound Saurez.
Cet album fixe toute la détresse de Plant. C'est le dernier du vivant de Bonham, alors...

Le 25 septembre 80 John Bonham est retrouvé mort par John Paul Jones (il n'aura pas résolu son problème avec l'alcool). Le groupe décide de ne pas continuer.

En 82 sortira Coda, compilation de titres inédits de Led Zep. Bonzo's Montreux, titre de Bonham essentiellement réalisé à la batterie est un bijou, il date de 77.

En 94, Page et Plant sortent le disque No Quarter où figurent des lives, des réorchestrations de leurs titres Led Zep et deux inédits. Les lives sont intéressants (orchestre oriental en accompagnement). Mais oublier d'inviter John Paul Jones sur cette sorte de MTV unplugged est plus qu'une faute de goût. Pas vraiment Led Zep, mais bon album, même si Plant n'a plus la voix d'antan.

En 1997, BBC Sessions débarque. Il s'agit de sessions qui couvrent la période des quatre premiers albums. Très correct, avec des inédits dont un qui est pour moi (même s'il s'agit d'une reprise) un des meilleurs Led Zep : Travelling Riverside Blues.

1998, Page et Plant se croient obligés d'enregistrer un album studio Walking into Clarksdale sous le nom Page et Plant (heureusement). La magie est partie. Achetez plutôt le magnifique album Coverdale/Page qui date de 1993, ultime témoignage du rock des seventies, LP méconnu mais grandiose.

2003 How the West Was Won , triple live de 72 bien produit et nécessaire car Led Zep n'est jamais aussi bon qu'en live.
C'est aussi l'année de la sortie du double DVD consacré à Led Zep. Il s'agit de lives retraçant l'histoire du groupe de 69 à 79. On enfin droit à des lives post 73.
Jetez vous sur la version live de Whole Lotta Love de Knebworth 79, vous en oublierez les autres version, et je pèse mes mots. Le son et l'image sont superbes. Indispensable et Parfait.

Enfin si vous voulez découvrir Led Zep, achetez en premier Le double best of Remasters de 90. Il inaugure la série de l'intégrale remasterisée et des coffrets remasters.
Attention après l'écoute de ce best of il se pourrait que vous fassiez comme le fan absolu que je suis : acheter l'intégrale de Led Zep 2 fois (originale et remasterisée car le mixage est différent).
En attendant bonne découverte.


Site non officiel mais superbe : http://www.led-zeppelin.com

Publié dans Bios et Discographies

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